Van Loo

Carle

Nice 1705 — Paris 1765

I. Psyché enlevée par Zéphyr

III. Psyché découvrant l’Amour endormi

V. Jupiter et l’Amour

II. La toilette de Psyché

IV. L’Amour quittant Psyché

VI. Psyché et l’Amour sur un char tiré par des cygnes

I. Psyché enlevée par Zéphyr
II. La toilette de Psyché
III. Psyché découvrant l’Amour endormi
IV. L’Amour quittant Psyché
V. Jupiter et l’Amour
VI. Psyché et l’Amour sur un char tiré par des cygnes

Sanguine et craie blanche sur papier vergé,
collé en plein sur papier vergé.
Les contours originellement chantournés puis élargis.
Trait d’encadrement à la plume et encre noire.
Signé Carle Vanloo en bas au centre.
282 x 253 mm (11 1/8 x 9 15/16 in.)

Provenance

Collection Lorenzo Somis (beau-frère de l’artiste) à Turin (cf. un inventaire dressé après sa mort en 1775, lot n° 45, publié par Baudi di Vesme1).

Bibliographie

Marie-Catherine Sahut, Carle Vanloo, Premier peintre du Roi (Nice, 1705 – Paris, 1765), catalogue d’exposition, Nice, musée Chéret, 1977, n° 460a, p. 149 (dans les dessins perdus).

Œuvres en rapport
  1. Deux tableaux du musée du Louvre, en dépôt au musée de Versailles : Psyché et l’Amour dans un char et L’Amour quittant Psyché (MV 8283 et MV 8284),
  2. Vente du Marquis de Calvière, 5 mai 1779, lot 524 : « Quatre Sujets de l’Histoire de Psiché, contre-épreuves, à la sanguine, par le même », achetés par de Monval (non localisés).
  3. Un dessin de Carle Van Loo : « Psyché regardant l’amour dormant sur un lit, beau dessin à la plume et lavé sur papier blanc, de forme contournée ». Ses dimensions sont de 33,8 x 24,3 cm (« 10 pouces trois lignes de haut sur 9 pouces de large »). Il apparait dans trois ventes : Vassal de Saint-Hubert, 29 mars 1779, lot 107 ; Vassal de Saint-Hubert, 28 avril 1783, lot 149 (dessins sous verre) ; Du Charteaux, 2 mai 1791, lot 515. À chaque fois, l’acheteur est Remy, donc un courtier. Il n’est pas localisé.

I. Psyché enlevée par Zéphyr

II. La toilette de Psyché

III. Psyché découvrant l’Amour endormi

IV. L’Amour quittant Psyché

V. Jupiter et l’Amour

VI. Psyché et l’Amour sur un char tiré par des cygnes

I. Psyché enlevée par Zéphyr
II. La toilette de Psyché
III. Psyché découvrant l’Amour endormi
IV. L’Amour quittant Psyché
V. Jupiter et l’Amour
VI. Psyché et l’Amour sur un char tiré par des cygnes

Sanguine et craie blanche sur papier vergé,
collé en plein sur papier vergé.
Les contours originellement chantournés puis élargis.
Trait d’encadrement à la plume et encre noire.
Signé Carle Vanloo en bas au centre.
282 x 253 mm (11 1/8 x 9 15/16 in.)

Provenance

Collection Lorenzo Somis (beau-frère de l’artiste) à Turin (cf. un inventaire dressé après sa mort en 1775, lot n° 45, publié par Baudi di Vesme1).

Bibliographie

Marie-Catherine Sahut, Carle Vanloo, Premier peintre du Roi (Nice, 1705 – Paris, 1765), catalogue d’exposition, Nice, musée Chéret, 1977, n° 460a, p. 149 (dans les dessins perdus).

Œuvres en rapport

  1. Deux tableaux du musée du Louvre, en dépôt au musée de Versailles : Psyché et l’Amour dans un char et L’Amour quittant Psyché (MV 8283 et MV 8284),
  2. Vente du Marquis de Calvière, 5 mai 1779, lot 524 : « Quatre Sujets de l’Histoire de Psiché, contre-épreuves, à la sanguine, par le même », achetés par de Monval (non localisés).
  3. Un dessin de Carle Van Loo : « Psyché regardant l’amour dormant sur un lit, beau dessin à la plume et lavé sur papier blanc, de forme contournée ». Ses dimensions sont de 33,8 x 24,3 cm (« 10 pouces trois lignes de haut sur 9 pouces de large »). Il apparait dans trois ventes : Vassal de Saint-Hubert, 29 mars 1779, lot 107 ; Vassal de Saint-Hubert, 28 avril 1783, lot 149 (dessins sous verre) ; Du Charteaux, 2 mai 1791, lot 515. À chaque fois, l’acheteur est Remy, donc un courtier. Il n’est pas localisé.

La réapparition de ces six superbes dessins, mentionnés dès 1775 dans l’inventaire de Lorenzo Somis, beau-frère de leur auteur, le peintre Carle Van Loo, et disparus depuis, constitue un ajout majeur au catalogue de l’œuvre graphique de l’artiste. D’une qualité exceptionnelle, tous signés et dans leur montage d’origine, ils forment un ensemble d’une rare homogénéité et en excellent état. Il faut ajouter qu’ils composent une suite narrative complète dont il est intéressant de questionner la destination, ce qui permet de relancer la recherche autour des œuvres de Van Loo peintes sur le thème de Psyché pour la première et la seconde Dauphine, à la cour de Louis XV.

Le contexte de création de ces dessins est en effet celui d’une commande royale passée à Carle Van Loo en 1744 d’au moins deux tableaux représentant des sujets de Psyché destinés aux appartements de la première Dauphine, Marie-Thérèse d’Espagne (1726-1746) : Psyché et l’Amour dans un char et L’Amour quittant Psyché (Fig. 1 et 2), aujourd’hui toujours au château de Versailles.2

Marie-Thérèse d’Espagne épouse Louis de France (1729-1765) le 18 décembre 1744 et le mariage est célébré à Versailles le 23 février 1745. Le couple s’installe dans un appartement de l’aile des Princes dont la décoration est documentée par plusieurs documents d’archives. L’histoire de Psyché, qui traite des grandes étapes d’une histoire d’amour dans le monde des dieux de l’Olympe, était parfaitement adaptée à l’appartement d’un jeune couple : rencontres, intrigues, trahisons, jalousies et réconciliations était des préoccupations quotidiennes au sein d’une cour gouvernée par un roi dont le penchant pour la galanterie était bien connu. Mais tous deux sérieux et très pieux, Marie-Thérèse et Louis forment un couple soudé, proche de la reine et opposé aux frasques de Louis XV et notamment à sa favorite, madame de Pompadour. La mort prématurée de la Dauphine, le 22 juillet 1746, à la suite de la naissance le 19 juillet de la petite Marie-Thérèse de France plonge le Dauphin dans un chagrin profond pendant plusieurs mois. Lorsqu’il épouse la seconde Dauphine Marie-Josèphe de Saxe le 9 février 1747, celle-ci a quinze ans. Ce mariage, soutenu par madame de Pompadour, était un affront pour la reine Marie Leczinzska dont le père avait été le rival malheureux de celui de Marie-Josèphe quant au trône de Pologne. La jeune Marie- Josèphe, fine et diplomate, réussit progressivement à gagner l’affection et la confiance de son époux ainsi que de la reine et de madame de Pompadour. En novembre 1747, on les installe dans un appartement de l’aile centrale qui a fait à son tour l’objet d’une longue campagne de rénovation, avec des réemplois provenant des appartements de la première Dauphine, dont possiblement celui des tableaux de Van Loo sur les sujets de Psyché3.

L’historique de ces deux tableaux parait quasiment complet ; réceptionnés par Ange Jacques Gabriel le 15 juillet 17444, ils semblent être placés dans l’appartement de la première Dauphine (dans l’aile des Princes) puis passer dans celui de la seconde Dauphine (aile centrale)5, pour revenir dans l’aile des Princes en possession du comte d’Artois6. En 1784, ils sont signalés par Durameau au magasin de la Surintendance. Dans l’inventaire Napoléon, ils sont mentionnés, avec des dimensions plus petites : peut-être ont-ils été coupés afin d’entrer dans d’autres cadres. On les retrouve mentionnés à Fontainebleau dans les différents inventaires puis ils sont rapportés à Versailles en 1965 et placés dans le grand cabinet de la Dauphine Marie- Josèphe de Saxe au rez-de-chaussée du château. Bien qu’il y ait quelques incohérences dans certaines descriptions, dont celles de Piganiol7 et de l’inventaire Napoléon, les deux tableaux semblent donc pouvoir être suivis quasiment à la trace lors de leurs déplacements à l’intérieure de Versailles et dans les autres demeures royales.

Comment donc interpréter le lien entre les six dessins et les deux tableaux ? Chacun des dessins est signé : il est donc certain qu’ils ont été présentés à l’administration royale pour approbation. Trois hypothèses principales peuvent être avancées. La première serait que Van Loo ait présenté plusieurs compositions sur le thème de Psyché dont deux seulement furent choisies pour être peintes en dessus-de- porte dans l’appartement de la première Dauphine. Les deux compositions choisies illustrent des points culminants de l’histoire, la douloureuse perte de l’amour après une trahison et la réconciliation finale qui mène à une vie heureuse – deux thèmes galants correspondant bien à la vie d’un jeune couple princier qui devait apprendre à vivre ensemble dans un environnement non dépourvu d’intrigues et de trahisons. Une deuxième hypothèse serait que Van Loo ait reçu la mission de peindre une série sur l’histoire de Psyché pour la première Dauphine mais qu’il n’ait pas pu terminer ce travail à cause de la mort de celle-ci. Cette hypothèse est confortée par l’existence d’un document d’archive de 1746 faisant mention d’un acompte de 1600 livres8, c’est à dire un montant équivalent à celui qui lui avait été versé pour la réalisation des deux tableaux en 1745, et par l’existence de deux autres documents de 1747 mentionnant deux tableaux représentant Psyché et l’amour qui ne sont « point commencés et qu’il serait inutile de faire »9. Les documents mentionnent la nécessité de payer le travail préparatoire de l’artiste, notamment ses dessins, dont nos six œuvres selon toute probabilité. Originellement chantournés, ce qui suggère les boiseries auxquelles les compositions étaient destinées, nos dessins se sont vus ajouter des coins, par l’artiste lui-même ou sous son contrôle, pour être insérés dans des montages qu’ils ont conservés jusqu’à ce jour (sous les nouveaux), peut-être encadrés et placés aux murs. Enfin, il est aussi possible que l’on ait demandé à Van Loo de compléter la série commencée pour Marie-Thérèse pour les appartements de la seconde Dauphine. En 1747 cependant, l’artiste tombe malade et ne peut mener à bien plusieurs de ses projets, notamment celui d’un tableau d’autel pour la seconde Dauphine. Ceci pourrait aussi expliquer pourquoi la série complète des six dessins ne put finalement jamais aboutir en un projet de peinture.

Quant à leur provenance, les dessins sont mentionnés dans un document concernant l’héritage du beau-frère de notre peintre, Lorenzo Somis, qui voyageant dans toute l’Europe à l’occasion de ses tournées musicales, s’arrêtait souvent à Paris. Il est bien connu que Van Loo acceptait régulièrement de lui prêter des œuvres sous réserve que celles-ci soient rendues à ses héritiers après sa mort. Cependant, les testaments de Lorenzo (11 décembre 1763 et 16 février 1766) établissent une liste précise des œuvres qui seront rendues à la femme du peintre, Cristina Somis, dans laquelle ne sont pas mentionnés nos dessins10. Au contraire, ils apparaissent dans un inventaire postérieur, de date incertaine mais nécessairement après la mort du musicien (29 novembre 1775), d’œuvres destinées à ses héritiers.11 Il est alors logique qu’ils n’apparaissent pas dans l’inventaire après-décès de Cristina Somis. Celle-ci pourtant possédait un dessin qui pouvait se rapporter au travail de Van Loo autour de ce thème, Psyché dans l’île de Cythère12. Les six dessins passèrent donc aux héritiers de Lorenzo, c’est-à-dire les fils de son frère Giovanni Battista : Saverio, Ignazio et Felice Somis, et c’est dans les archives concernant leurs possessions et leur héritage qu’il faut peut-être en chercher la trace, si du moins elle existe.

Quatre contre-épreuves de dessins représentant des sujets de Psyché sont mentionnées dans la vente de la collection du marquis de Calvière, mais elles ne peuvent être en rapport avec les nôtres qui sont si frais et vigoureux. Cela indique cependant que le travail préparatoire exécuté par l’artiste dans le contexte de la commande, et pour lequel les documents d’archives font état de la nécessité d’un paiement, était important en quantité comme en qualité.

Pour traiter cette histoire de Psyché, Carle Van Loo s’est naturellement inspiré du récit d’Apulée dans L’Âne d’or, mais aussi de la version de Jean de la Fontaine. Ces deux auteurs racontent comment Aphrodite, mortifiée d’avoir été négligée au profit de la jeune et belle mortelle Psyché réclame vengeance à son fils Cupidon ou l’Amour, « ce coquin ailé qui ne respecte ni les mœurs ni la police, qui s’introduit chez les gens comme un voleur dans la nuit, avec ses traits et son flambeau, cherchant partout des ménages à troubler, du mal à faire, et ne pensant jamais au bien13 ». Mais c’était sans compter sur le charme de la jeune femme dont le dieu taquin tombe lui-même éperdument amoureux. Sur ses ordres, Zéphyr l’enlève et l’emmène dans un manoir enchanté où elle est servie avec soin. L’Amour lui rend visite chaque nuit, lui demandant de ne jamais chercher à connaître son identité. Une nuit, alors que Psyché cède à la curiosité et découvre, émerveillée, la beauté de son amant endormi, une goutte de sa lampe à huile tombe sur lui et le réveille ; l’Amour trahi s’envole aussitôt. Psyché s’accroche à sa jambe pour le retenir, mais il la dépose dans la campagne et disparaît. Désespérée, Psyché s’éloigne et cherche la protection de Cérès et de Junon, mais Vénus, qui a entre-temps appris l’idylle de son fils, l’envoie chercher pour se venger. La déesse de la beauté soumet Psyché à trois épreuves, que cette dernière réussit avec l’aide des éléments. Une quatrième épreuve la laisse endormie aux Enfers jusqu’à ce que Mercure la sauve sur ordre de Jupiter, qui a cédé à la demande de l’Amour et accepté leur mariage. Dans sa version de l’histoire, racontée sur un ton plus prosaïque, parfois burlesque, Jean de la Fontaine enrichit le récit antique de plusieurs détails et épisodes. Certains d’entre eux ont inspiré Carle Van Loo, à l’exemple des nymphes entourant Psyché au bain, qui n’apparaissent chez Apulée que sous forme de voix.

Afin de nourrir son inspiration, Van Loo pouvait se tourner vers les grands modèles antérieurs. Ainsi la série peinte par Raphaël et ses élèves dans la loggia de Psyché à la Villa Farnesine, qui a probablement inspiré à Van Loo la scène de Jupiter embrassant l’Amour (exécutée par Giulio Romano) ou la série peinte par Giulio Romano au Palais Te de Mantoue. On y retrouve, dans un caisson de la voûte, la composition de Psyche et l’Amour dans un char tiré par des cygnes (Fig. 4) que Van Loo traite d’une manière très proche mais avec une atmosphère plus légère et plus tendre. L’artiste ne pouvait manquer de connaître la célèbre et somptueuse tenture achetée par François Ier vers 1540 que l’on attribuait alors à Raphaël mais que l’on donne plutôt aujourd’hui à Pieter Coecke Van Aelst. Détruite en 1797 afin de réutiliser les fils d’or et d’argent avec lesquels elle avait été tissée, les 26 tapisseries furent extrêmement admirées et copiées par les manufactures françaises au cours des XVIIe siècles. Bien que les compositions de Van Loo en diffèrent totalement, le peintre a sûrement été stimulé par ce prestigieux précédent alors qu’il travaillait sur sa propre commande royale du même sujet. Enfin, un tableau inédit de la jeunesse de Carle Van Loo représentant L’Amour fuyant Psyché (Fig. 5) montre qu’il avait déjà traité le sujet entre ses deux séjours en Italie (1712-1720 et 1727-1733) ; son style, était alors très différent, totalement influencé par celui de Benedetto Lutti que Van Loo avait connu alors qu’il était le professeur de son frère Jean Baptiste à Rome. L’existence de cette œuvre montre que Van Loo, ayant déjà réfléchi à l’histoire de Psyché, était tout à fait susceptible d’en donner dans sa maturité une version des plus séduisantes.

Enfin, ces dessins doivent être replacés dans le contexte plus large de l’œuvre graphique de Van Loo, qui utilise toutes sortes de techniques, privilégiant la sanguine ou la pierre noire seule pour les études de figures, et se plaisant parfois à les mélanger pour donner à ses dessins de composition une qualité très picturale. Il se trouve que les dessins de Van Loo des années 1740 sont rares, moins d’une quinzaine dans le catalogue de Marie-Catherine Sahut, sans compter les sept dessins acquis par Gustave Tessin entre 1739 et 1741 et aujourd’hui conservés au Nationalmuseum de Stockholm. Nos six feuilles constituent donc un apport important à la compréhension du style de l’artiste au cours de cette décennie. Le type physique des figures féminines de nos dessins est très proche de celui de l’allégorie de la Peinture dans l’un des dessins de Stockholm (Inv. 2910/1863), et la facture et le style sont tout à fait comparables à un dessin du musée Paul-Arbaud d’Aix-en- Provence, Saint Charles donnant la communion aux pestiférés, œuvre préparatoire au tableau de 1743 sur le même sujet (Paris, Notre-Dame). On y retrouve la même façon d’associer à une sanguine vigoureuse des rehauts de blanc importants, de dessiner les mains, les musculatures, les visages et, surtout, la même abondance de matière sur toute la surface de la feuille. Celle d’Aix-en-Provence contient de la pierre noire en plus de la sanguine et des rehauts de blanc, ce qui la rend plus contrastée encore que les nôtres. Dans notre série en revanche, Van Loo a su allier grâce et vigueur, pour produire des projets visuellement forts, immédiatement compréhensibles et extraordinairement séduisants.

La qualité graphique de ces dessins, leur état de conservation, l’élégance de leur composition en font des œuvres de premier plan, un ajout majeur au catalogue de l’artiste et un témoignage essentiel de son activité à la cour de Versailles. Créant des compositions personnelles et originales tout en sachant faire référence aux grands modèles antérieurs – une qualité d’érudition absolument essentielle chez les peintres de la cour et de l’Académie – Van Loo propose une illustration tendre, ludique et lumineuse de l’histoire de Psyché, tout à fait représentative de l’esthétique des appartements privés de la famille de Louis XV à Versailles, celle d’un rococo joyeux mais tempéré par des normes d’équilibre et de bienséance.

  1. Baudi di Vesme, « I Vanloo in Piemonte », Archivio Storico dell’Arte, VI, 1893, 362.
  2. Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, MV 8283, INV6274, MR2564 et MV 8284, INV6273, MR2565.
  3. Xavier Salmon, « Une femme sous influence Marie-Josèphe de Saxe et les Arts à Versailles » in exh. cat. Splendeurs de la cour de Saxe, Paris, RMN, 2006 (p. 108-119), p. 111.
  4. Arch. Nat., O1 1813, fol 154 vo, publié par Christian Baulez, « Le grand cabinet et la chambre de la Dauphine », La Revue du Louvre et des Musées de France, 1976, n° 3, p. 184-185.
  5. Jean-Aimar Piganiol de la Force, Nouvelle description des châteaux et parcs de Versailles et de Marly : contenant une explication historique de toutes les peintures, tableaux, statues, vases & ornemens qui s’y voyent : leurs dimensions & les noms des peintres, des sculpteurs & des graveurs qui les ont faits : enrichie deplusieurs figrues en taille-douce : dédiée à SAS monseigneur le comte de Toulouse, Paris, 1751, tome I, p. 328 ; Xavier Salmon, op.cit., 2006, p. 111.
  6. Lettre de Jeaurat à Dandré-Bardon, 1765 (BNF Archives et Manuscrits, Français 13081, 268 et 269) ; Dezallier d’Argenville, Voyage pittoresque, 1768, p. 95.
  7. Piganiol de la Force, cit., p. 328.
  8. Paris, Archives Nationales, O1 2245, f° 25 v°.
  9. Paris, Archives Nationales O1 1932 dans Engerand, Inventaire des tableaux commandés et achetés par la direction des bâtiments du roi, Paris, 1900, p. 474 : « Deux tableaux, dessus de porte pour la chambre de Madame la Dauphine, les sujets tirés de la fable de Psiché et l’Amour. Ces deux tableaux ne sont point commencés, il seroit inutile de les faire et allouer quelque chose à M. Vanloo pour les dessins et esquisses. À discontinuer. » et AN O1 1922B.
  10. Baudi di Vesme, « I Vanloo in Piemonte », Archivio Storico dell’Arte, VI, 1893, p. 360.
  11. cf. his estate inventory, after 1775, lot n° 45, published by Baudi di Vesme, idem, p. 362.
  12. Archives Nationales, Minutier Central, LVI 312, 21 avril 1785.
  13. Apuleius, IV, 30,4.